Découvrir la Tanzanie, c’est s’inviter à une aventure qui n’a rien de commun, où la diversité géographique rivalise avec le foisonnement culturel. Au cœur de l’Afrique de l’Est, ce pays fascine et interpelle, mais tout projet de voyage y soulève immédiatement une question essentielle : comment s’y déplacer en toute sécurité et efficacité pour profiter à plein de ses merveilles naturelles et humaines ? Entre l’immensité des savanes et les effervescences urbaines, que choisir entre avion, route, rail ou ferry ? Choisir un mode de transport adapté, savoir décrypter les enjeux de sécurité, comprendre les réglementations locales et saisir la réalité logistique, voilà ce qui distingue le séjour ordinaire du périple réussi. Cet article dépasse les simples conseils de guide, il s’appuie sur les réalités de terrain en 2025 et les témoignages concrets de ceux qui, comme la Safari Company ou Adventure Travel Tanzania, façonnent l’expérience de voyage. Naviguer dans les méandres tanzaniens s’apprend, se prépare et s’optimise, condition sine qua non d’une exploration profonde, durable… et inoubliable.
Se déplacer en avion : rapidité et sécurité pour explorer la Tanzanie
L’essor du tourisme en Tanzanie s’est accompagné d’un développement remarquable des infrastructures aériennes. Ce choix, souvent privilégié par les voyageurs avertis et les agences telles qu’Asilia Africa ou Zanzibar Travel, s’explique principalement par la taille du territoire et l’état incertain du réseau routier hors des grandes artères. Un argument de poids : les distances considérables entre les points d’intérêt, qu’il s’agisse de rejoindre les parcs nationaux pour un safari authentique ou de rallier les côtes pour une pause à Zanzibar, ne peuvent décemment être couverts rapidement autrement qu’en avion domestique.
Les aéroports principaux et vols intérieurs fiables
Le pays dispose de trois aéroports internationaux majeurs : Julius Nyerere à Dar es Salaam, Kilimanjaro Airports près d’Arusha et Abeid Amani Karume à Zanzibar. Ceux qui orchestrent leur circuit depuis l’Europe, l’Asie ou l’Afrique trouveront là leurs principaux points d’arrivée. C’est aussi depuis ces plateformes que s’articulent la grande majorité des vols intérieurs opérés par des compagnies comme Air Tanzania, Precision Air, Coastal Aviation ou Auric Air.
| Compagnie | Principaux aéroports | Destinations desservies | Points forts |
|---|---|---|---|
| Air Tanzania | Nyerere, Kilimanjaro, Zanzibar | Toutes les grandes villes, parcs nationaux, Zanzibar | Compagnie nationale, large réseau |
| Precision Air | Nyerere, Kilimanjaro, Arusha | Régional, N. de la Tanzanie, Mwanza, Bukoba | Ponctualité, fiabilité |
| Coastal Aviation | Arusha, Zanzibar, Dar es Salaam | Petites pistes en brousse, parcs, archipels | Accès direct aux safaris |
| Auric Air | Mwanza, Kigoma, Serengeti | Destinations secondaires | Adapté aux circuits sur-mesure |
Réserver son vol intérieur reste aisé, en ligne ou via une Safari Company agréée. Il est cependant judicieux de vérifier que la compagnie n’est pas listée parmi celles interdites par l’Union européenne, précaution relayée par Adventure Travel Tanzania et les ambassades étrangères, étant donné quelques incidents survenus récemment. La sécurité aérienne reste globalement bonne dans le pays, mais la diligence dans le choix de l’opérateur est une clé de la sérénité, comme l’attestent les guides de Tanzania Tours.
- Vols multi-destinations : privilégier les billets combinés pour l’aérien international et interne.
- Planifier en tenant compte du climat, les retards pour cause météorologique étant fréquents en saison des pluies.
- Vérifier la conformité du bagage, les petits porteurs limitant souvent le poids à 15-20 kg.
- Garder toujours sur soi ses documents, y compris les assurances spécifiques exigées pour Zanzibar.
En définitive, l’avion en Tanzanie n’est pas un luxe mais une solution pragmatique et souvent incontournable pour qui veut conjuguer confort, fiabilité et liberté d’explorer du nord des plaines du Serengeti jusqu’aux plages de l’Océan Indien.
Circuler par la route : entre prudence et immersion tanzanienne
Le réseau routier tanzanien offre un double visage. D’un côté, les principaux axes goudronnés qui relient les grandes villes – Dar es Salaam, Arusha, Mwanza – rendent la circulation plutôt fluide. De l’autre, une majorité de pistes et de routes secondaires expose les voyageurs à des défis logistiques, de sécurité et parfois d’endurance. Pourtant, c’est en parcourant ses routes que l’on saisit la diversité tanzanienne, de ses marchés animés à la nature intacte des réserves, comme le prônent les spécialistes de Barefoot Safari et Wildlife Adventures.
Location de voiture, 4×4 et conduite locale : tout ce qu’il faut savoir
Opter pour la location d’un véhicule offre une réelle autonomie, essentielle pour les circuits hors des sentiers battus. Cependant, il est impératif de respecter certaines conditions :
- Permis de conduire international obligatoire pour tout séjour inférieur à 3 mois.
- Conduite à gauche, adaptation requise pour les Européens et Nord-Américains.
- Privilégier la location avec chauffeur lors des premiers jours, afin de s’acclimater aux règles locales.
- Recourir aux services d’une agence reconnue, comme Tanzania Tours ou Safari Company, pour la fiabilité des véhicules (Land Rover, Toyota 4×4 notamment).
Louer un 4×4 est recommandé voire indispensable pour explorer les parcs nationaux – Ngorongoro, Tarangire, Serengeti – et répondre aux exigences de la piste. À noter que ces véhicules sont, dans la plupart des cas, inclus dans l’offre des prestataires spécialisés. Le coût reste conséquent (compter environ 100 USD/jour), mais il inclut souvent l’assurance et l’entretien.
| Type de véhicule | Usage recommandé | Prix indicatif/jour | Avantages |
|---|---|---|---|
| Berline | Centres urbains, routes goudronnées | 40-60 USD | Confort, coût maitrisé |
| 4×4/Jeep | Parcs, safaris, pistes | 90-120 USD | Robustesse, accès tout terrain |
| Minibus | Voyage en groupe | 60-100 USD | Capacité, convivialité |
Mais l’aventure sur les routes n’est pas sans risques. Le taux d’accident y demeure élevé, en raison de facteurs bien identifiés : routes mal entretenues, signalisation défaillante, conduite imprudente et présence fréquente d’animaux. Il est clairement déconseillé de circuler de nuit hors agglomération et de toujours rouler avec les portières verrouillées et les vitres fermées, sécurité oblige.
- S’assurer auprès de son agence de la qualité de l’assistance en cas de panne.
- Prévoir une réserve de carburant pour les longues distances.
- Respecter scrupuleusement les limitations de vitesse et les consignes des opérateurs de safari.
En somme, alors que la route offre une immersion incomparable, elle impose rigueur, préparation et bon sens. Ce sont ces conditions qui font du voyage sur les chemins tanzaniens une expérience riche et sécurisée, à l’image des valeurs d’Adventure Travel Tanzania.
Le train en Tanzanie : authenticité et traversées panoramiques
Prendre le train en Tanzanie, c’est renouer avec une forme de voyage empreinte de lenteur et d’authenticité. Ce mode de transport, promu par Tanzanian Railways, séduit les voyageurs en quête de panoramas spectaculaires, de contacts locaux et de souvenirs hors du temps. Pourtant, l’expérience ferroviaire tanzanienne se distingue à la fois par ses promesses et ses limites.
Lignes principales et réalité du service ferroviaire
Le réseau ferroviaire se divise en deux grandes lignes :
- Central Railway : relie Dar es Salaam à Mwanza, traverse le cœur du pays via Dodoma et Tabora.
- Tazara Railway : joint Dar es Salaam à New Kapiri Mposhi en Zambie, avec des arrêts remarqués à Mbeya, traversant des paysages exceptionnels.
Si le Central Railway fonctionne deux fois par semaine et offre des trajets de plusieurs jours, la Tazara attire les amateurs de longues distances continentales. Le confort y est variable : les trains disposent de différentes classes (1ère, 2nde, 3ème), de couchettes et d’un service de restauration minimaliste. Ceux qui optent pour la première classe rencontreront à la fois un cadre convivial et l’échantillon d’une société tanzanienne contrastée.
| Ligne | Itinéraire | Fréquence | Type de service |
|---|---|---|---|
| Central | Dar es Salaam-Mwanza/Dodoma | 2/semaine | Couchettes, wagons-restaurants, escales longues |
| Tazara | Dar es Salaam-Zambie (New Kapiri) | 2/semaine | Traversée internationale, réservation obligatoire |
Néanmoins, les retards (parfois significatifs), l’état de maintenance des trains et des gares ainsi que les problèmes techniques ponctuent régulièrement le voyage. Recommandation majeure : réserver tôt, négocier sa place avec Tanzanian Railways, et s’armer de patience. Certaines agences, telles que Asilia Africa, intègrent ces portions ferroviaires à leurs circuits pour une expérience « slow travel » encadrée.
- Éviter de voyager de nuit – le risque sécuritaire augmente hors des gares principales.
- Prévoir provisions et boissons : le service à bord est rudimentaire.
- Attention aux escales longues, propices aux rencontres mais parfois source de méprise sur les horaires de départ.
- S’assurer de la fiabilité de l’itinéraire, des annulations étant possibles sans préavis.
Somme toute, le train demeure un choix de niche, porté par ceux qui veulent voir la Tanzanie différemment. Le trajet, dans ses imperfections, tisse le lien entre modernité et vestiges coloniaux, et ravive le goût de l’aventure au long cours.
Bateaux et ferries : franchir les eaux tanzaniennes en toute prudence
Utiliser la voie maritime pour se déplacer en Tanzanie n’a rien d’anecdotique. Rejoindre Zanzibar à partir de Dar es Salaam, explorer Pemba ou traverser les Grands Lacs (Victoria, Tanganyika, Nyasa) : autant d’expériences qui attirent par leur exotisme mais doivent être soigneusement préparées pour assurer sécurité et plaisir. Zanzibar Travel rapporte que la traversée en ferry constitue une étape clé dans tout itinéraire structuré, mais ne doit jamais être improvisée.
Une offre diversifiée mais inégale en sécurité
Les liaisons régulièrement assurées par catamaran (bateaux « Kilimandjaro » et ultérieurs) entre Dar es Salaam et Stone Town offrent aujourd’hui les meilleures garanties : horaires établis, respect des normes de sécurité, surveillance médicale à bord. Les autres traversées (vers Pemba, Mafia ou embarquement sur les lacs) demeurent moins fiables et exposent à des risques avérés : surcharge, absence de gilet de sauvetage, météo imprévisible.
| Parcours | Durée moyenne | Sécurité | Transporteurs |
|---|---|---|---|
| Dar es Salaam – Zanzibar | 1h15 | Élevée (catamaran Kilimandjaro) | Zanzibar Travel, Azam Marine |
| Dar es Salaam – Pemba | 4h (variable) | Moyenne (vérifier avant embarquement) | Opérateurs locaux |
| Lac Victoria (Mwanza – Bukoba) | 7-12h | Variable | Bateaux locaux/ferries |
- Ne jamais embarquer sur un ferry surchargé : la réglementation n’est pas toujours respectée.
- Consulter la météo marine avant toute traversée.
- Vérifier la présence de gilets et matériels de sécurité avant de monter à bord.
- En cas de navigation privée ou de charter, privilégier les structures reconnues (Adventure Travel Tanzania).
Enfin, toute traversée maritime doit être signalée aux autorités, surtout dans les zones exposées à la piraterie. La prudence est mère de la découverte, et le respect rigoureux des bonnes pratiques sécurise toute aventure aquatique africaine.
Transports en commun urbains et dalla-dalla : pragmatisme et vigilance
Au sein des villes tanzaniennes, la diversité des moyens de transport public offre une palette variée mais expose les non-initiés à une réalité contrastée. Si Dar es Salaam, la capitale économique, dispose d’un réseau de bus modernes, ce sont les minibus privatisés – « dalla-dalla » – qui structurent la mobilité quotidienne. Pour un expatrié fraîchement arrivé ou un globe-trotteur chevronné, comprendre la logique de ces transports, avec les conseils recueillis auprès de Tanzania Tours, permet d’éviter bien des mauvaises surprises.
Dalla-dalla et bus publics : mode d’emploi urbain
Les dalla-dalla sillonnent la plupart des quartiers, complétant un réseau de bus parfois surchargés aux heures de pointe. Leur avantage réside dans le coût modique et leur omniprésence. Cependant, plusieurs écueils subsistent :
- Surcharge fréquente, trajets parfois désordonnés et arrêts imprévisibles.
- Vol à la tire et petits délits lors de montées/descendes – rester vigilant sur ses effets.
- Méconnaissance de la destination finale par le chauffeur : se renseigner en amont.
| Type de transport | Zone desservie | Prix moyen | Niveau de sécurité |
|---|---|---|---|
| Dalla-dalla | Toutes zones urbaines | 0,5 à 1 USD | Modéré (prudence requise) |
| Bus public | Axes principaux | 1 à 2 USD | Élevé, mais horaires variables |
| VTC (application) | Arusha, Dar (hors Zanzibar) | Variable | Bon (si reconnu) |
Le recours aux services VTC (de type Uber) est à envisager dans certaines villes, moins à Zanzibar où le service est absent. Les taxis officiels sont à privilégier – bande colorée, logo municipal – pour contrer le fléau des faux taxis et les risques de complicité dans certains actes de délinquance, comme l’ont expérimenté des voyageurs inattentifs. Les voyageurs devraient toujours préférer un taxi recommandé par la structure d’hébergement, surtout la nuit.
- Éviter les taxis non-officiels reconnus par leurs plaques sans marquage.
- Ne pas céder à la tentation du prix bas s’il implique un risque sécuritaire.
- Indiquer clairement son itinéraire au chauffeur avant de monter.
- En cas d’incident, donner son code bancaire sans résistance et avertir immédiatement les consulats concernés.
À la clef, l’usage pragmatique des transports en commun urbains – avec une vigilance accrue – permet d’embrasser la Tanzanie du quotidien, de l’effervescence matinale de Dar es Salaam à la douceur balnéaire de Zanzibar City, tout en maîtrisant son budget et en limitant son impact environnemental.
Formalités, sécurité et réglementations impératives pour explorer la Tanzanie
Tout déplacement en Tanzanie suppose de maîtriser un socle de règles administratives, sécuritaires et sanitaires. Loin d’être accessoires, ces impératifs conditionnent la réussite et la sérénité des séjours, qu’ils soient touristiques ou professionnels. Les récentes évolutions en matière d’assurance, de visas et de sécurité publique, rapportées par Zanzibar Travel ou encore la Safari Company, illustrent l’importance de se tenir informé jusqu’au moment du départ.
Visa, assurance, précautions sanitaires et protection individuelle
- Obtention obligatoire du visa dès l’arrivée ou via l’e-visa officiel. Attention : seuls les aéroports et ports majeurs délivrent ce sésame !
- Assurance voyage : Zanzibar exige depuis début 2025 une police dédiée, à acquérir obligatoirement auprès de l’assureur local agréé, et sans aucune dérogation, même avec assurance internationale préexistante.
- S’assurer de la validité de son passeport (plus de 6 mois au moment de l’arrivée).
- Respecter strictement la durée du séjour autorisé, sous peine de sanctions sévères.
- Distinction entre visa tourisme et visa business : toute activité professionnelle, même bénévole, impose un visa adapté.
| Formalité | Lieu d’obtention | Coût | Validité |
|---|---|---|---|
| Visa tourisme | e-visa ou aéroports principaux | 50 USD | Jusqu’à 90 jours |
| Visa business | Aéroports, ports, e-visa | 250 USD | 90 jours (travail temporaire) |
| Assurance Zanzibar | Aéroport/port de Zanzibar | 44 USD | 92 jours |
La question de la sécurité personnelle ne s’arrête pas aux vols ou aux actes de délinquance urbaine. Le risque sanitaire est bien réel : paludisme, dengue, épidémies ponctuelles (fièvres hémorragiques, Covid-19, mpox) exigent une vigilance constante. Le réseau médical de Dar es Salaam ou des villes secondaires reste sommaire hors des zones développées. Il est impératif de souscrire une assurance santé couvrant évacuation et hospitalisation, et d’intégrer la prévention (antipaludéens, vaccination à jour, hygiène stricte) dans toute préparation sérieuse. Les conseils des opérateurs, tels que Adventure Travel Tanzania ou Asilia Africa, sont précieux et orientent vers des cabinets médicaux fiables.
- Éviter toute ostentation (argent, bijoux, électronique) dans les zones à risque.
- Ne jamais accepter de nourriture ou boisson d’un inconnu, un mode opératoire de vol récurrent lors des trajets en bus longue distance.
- Respecter la réglementation sur les sacs plastiques : leur simple possession peut entraîner amende et confiscation.
- En cas de déplacement dans une zone sensible (frontière Mozambique, régions frontalières du Burundi ou RDC), informer systématiquement les autorités ou son ambassade.
L’enjeu majeur est ici de concilier spontanéité et préparation. Pragmatisme, veille réglementaire et rigueur constituent le trio gagnant du voyageur averti, à l’heure où la Tanzanie, entre ouverture au monde et vigilance sécuritaire, construit sa réputation d’accueil responsable et sûr.
Les parcs naturels et la mobilité dans la brousse : stratégie, éthique et sécurité
Explorer la Tanzanie, c’est souvent répondre à l’appel d’un safari parmi les Big Five ou dans les zones protégées de Selous, Ruaha ou Serengeti. Les modalités de déplacement dans les parcs commandent une approche spécifique, exigeant l’intervention de professionnels (Safari Company, Wildlife Adventures) et la prise en compte de règles strictes de sécurité et de respect de la nature.
Véhicules de safari, guides certifiés et implication locale
- Uniquement véhicules 4×4 spécialisés, adaptés aux terrains boueux ou rocailleux propres à la brousse tanzanienne.
- Présence systématique d’un guide agréé, connaissant à la fois la faune, la flore et les signaux de sécurité (danger animal, réaction d’urgence).
- Respect absolu du code de bonne conduite : interdiction de sortir du véhicule hors zones autorisées.
- Organisation des safaris via des agences accréditées telles qu’Asilia Africa ou Barefoot Safari, gage de sécurité et d’éthique environnementale.
| Parc | Mobilité conseillée | Accompagnement recommandé | Particularités |
|---|---|---|---|
| Serengeti | 4×4 fermé | Guides Safari Company | Longues distances, pistes diverses |
| Ngorongoro | Véhicule tout-terrain | Guide naturaliste local | Règlements stricts, quotas, accès limité |
| Selous | Voiture + bateau | Wildlife Adventures | Combinaison safari aquatique/terrestre |
L’accent mis sur l’encadrement n’est pas un simple atout commercial. Chaque année, des incidents surviennent en raison du non-respect des règles – confrontation avec les animaux, sorties imprudentes, accès à des zones interdites. La Tanzanie légifère, impose permis d’accès, quotas et surveillance étroite : autant d’éléments qui sécurisent l’aventure et contribuent à la préservation de la biodiversité. Les meilleurs opérateurs (Tanzania Tours, Adventure Travel Tanzania) se distinguent par leur engagement éthique, leur soutien aux communautés locales et leur capacité à gérer les situations d’urgence. Le rêve africain se vit, à ce prix, en toute sécurité et en équilibre avec l’environnement.
- Vérifier la validité des licences des agences.
- Opter pour des safaris accompagnés d’une assurance spécifique couvrant les risques liés à la faune ou à l’altitude.
- Préférer des excursions encadrées pour l’alpinisme (Kilimanjaro, Meru), la difficulté du terrain imposant une logistique médicale adaptée.
En définitive, voyager dans la brousse tanzanienne ne s’improvise pas : c’est une stratégie consciente où l’expérience et la vigilance font toute la différence pour garantir autant la sécurité des personnes que celle du patrimoine naturel.
Spécificités insulaires : Zanzibar et les défis de la mobilité
Explorer Zanzibar relève d’une aventure distincte, où la mobilité insulaire réinvente le quotidien. Si Stone Town attire pour ses ruelles chargées d’histoire, les plages de Nungwy, Paje ou Jambiani constituent d’autres pôles majeurs de déplacement, chacun présentant ses propres contraintes et opportunités. Zanzibar Travel, entre autres, souligne l’importance d’appréhender la géographie locale pour éviter pertes de temps ou prises de risques inutiles.
Se déplacer à Zanzibar : le choix du contexte
- Scooters et vélos pour parcourir les villages et plages, location facile mais prudence impérative : circulation dense, peu de signalisation, nombreux accidents dus à l’inattention.
- Taxis officiels : unique solution sûre la nuit ou pour des transferts interurbains, identifiables par une plaque blanche et un logo distinctif.
- Minibus de transport local : bons marchés mais surchargés, sécurité aléatoire, horaires imprévisibles.
- Absence totale de services VTC à Zanzibar, contrairement à la Tanzanie continentale.
| Type de transport | Usage recommandé | Tarif indicatif | Points de vigilance |
|---|---|---|---|
| Scooter | Courtes distances, plage-ville | 8-12 USD/jour | Port du casque, attention hors agglomération |
| Taxis officiels | Nuit, transferts longue distance | 10-30 USD/course | Identifier la plaque et éviter offres privées |
| Dalla-dalla local | Déplacement économique | 0,5-2 USD | Surcharge, propreté, sécurité |
Outre les questions logistiques, la prudence dicte sa loi à Zanzibar. Les actes de délinquance ciblent, en particulier, les zones touristiques (Stone Town, plages du Sud), cambrioleurs et pickpockets profitant de l’afflux international. Les agences recommandent de fermer systématiquement ses portes la nuit et d’opter pour des hébergements sécurisés, particulièrement pour les voyageuses seules. Toute circulation nocturne hors ville principale est à proscrire si elle n’est pas encadrée par une structure professionnelle (Asilia Africa, Adventure Travel Tanzania).
- S’enregistrer auprès du consulat en cas de long séjour ou d’activité isolée.
- Ne jamais changer d’argent dans la rue, opter pour les bureaux de change agréés.
- Rester en alerte lors des trajets et refuser toute consommation offerte lors d’un transport collectif.
Le secret d’une expérience réussie à Zanzibar ? Une mobilité fluide, pensée et ajustée à l’écosystème local, où chaque déplacement s’envisage comme le prolongement naturel d’un art de vivre entre mer et terres insulaires.
Éthique, respect des usages et conseils pratiques à l’usage du voyageur moderne
Voyager en Tanzanie en 2025 ne relève plus seulement de la prouesse logistique : c’est un acte éthique qui engage le touriste à respecter un tissu culturel complexe et une biodiversité fragile. Les us et coutumes, la réglementation (du port de sacs plastiques à l’utilisation des drones) et la réalité monétaire poussent à repenser ses routines pour mieux s’adapter et s’ouvrir. Avec l’appui de Tanzania Tours et Asilia Africa, les voyageurs les plus exigeants trouvent des solutions sur mesure, alliant respect, confort et efficacité.
Les indispensables du voyageur averti en Tanzanie
- Adopter une tenue vestimentaire respectueuse, surtout à Zanzibar où 98 % de la population est musulmane.
- Éviter de photographier sans autorisation, respecter les lieux interdits (installations, ponts, bâtiments stratégiques).
- Proscrire l’importation de sacs plastiques, la loi prévoit de lourdes sanctions allant jusqu’à la prison.
- Respecter la législation sur les drones, très restrictive et nécessitant des autorisations multiples.
- Ne jamais céder à la tentation de la chasse ou de l’exportation de trophées sans un encadrement administratif strict.
- Prendre conscience que la possession ou la consommation de stupéfiants est extrêmement réprimée et dangereuse.
| Usages & Règles | Recommandations clés | Sanctions en cas d’infraction |
|---|---|---|
| Sac plastique | Interdit total sauf emballage compagnie aérienne | Amende jusqu’à 77 €, prison possible |
| Drones | Autorisation préalable obligatoire | Arrestation, saisie immédiate |
| Photographie | Éviter lieux sensibles, demander autorisation | Confiscation, amende |
Les devises constituent un autre point central. Malgré la multiplication des distributeurs automatiques, les cartes de crédit ne sont acceptées que dans une minorité de commerces situés dans les grandes villes. Posséder des dollars américains récents (postérieurs à 2006) et changer ses devises dans des bureaux agréés évite bien des déconvenues. Rester attentif à la sécurité numérique (paiements, retraits) complète la panoplie du voyageur averti.
- Prévoir une réserve d’espèces pour les déplacements en zones rurales ou parcs naturels.
- Limiter les retraits pour respecter les plafonds fixés par les banques locales (environ 400 000 TZS par tentative).
- S’inscrire sur la plateforme Ariane pour informer son ambassade de ses déplacements.
S’ouvrir à la Tanzanie, c’est épouser l’altérité tout en s’arment des outils du bon sens international. Au croisement de l’exigence de sécurité et du respect des spécificités locales, l’expérience se renouvelle, unique, authentique et toujours enrichissante… pour qui sait conjuguer autonomie, vigilance et ouverture aux merveilles du pays.

